La fois où… on a vu (presque) trop gros !
Rien que d’y penser, j’en suis encore étourdie. Tellement d’action en peu de temps !
L’histoire de la construction de mon centre débute avec la naissance de Thomas. Je vous épargne les détails, mais à la suite de complications, je suis restée deux semaines à l’hôpital avec lui. Quelques jours plus tard, avec un bébé de trois semaines et une « grande » de trois ans, on était déjà sur le chantier à couper des arbres.
Mon conjoint et moi avions pris la décision de tout gérer par nous-mêmes. Sur papier, ça semblait un beau projet. La réalité nous a vite rattrapés. Je m’occupais de la paperasse pendant que Yanick construisait. Il travaillait de nuit à l’époque, et tout son temps libre — le jour et la fin de semaine —, il le passait au centre. Chaque minute était réglée au quart de tour.
Bon, mettons les choses au clair : je ne me plains pas ! On savait qu’on s’embarquait dans quelque chose de gros. Mais la vie est remplie d’imprévus, n’est-ce pas ? On a fait face à un pépin qui nous a causé pas mal de retard. Yanick, qui devait seulement gérer le projet, a finalement dû s’occuper de tout, incluant la correction des travaux déjà entamés.
Résultat : trois semaines de retard et un mari absent à la maison.
On dit que c’est dans les moments les plus difficiles qu’on constate à quel point on est bien entouré. Ça a été le cas pour nous. La construction de notre centre est devenue une affaire de famille. Grâce à l’aide et à la générosité de nos proches, on a pu recommencer à avancer. Ce qui nous semblait insurmontable était soudainement réalisable.
L’ouverture officielle a eu lieu le 13 février 2017 avec une dizaine de jours de retard seulement. Un exploit dans les circonstances !
Vous savez quoi ? Avec du recul, quand je regarde mon centre, je ne pense plus du tout aux difficultés qu’on a rencontrées. Je vois toute l’entraide que ça a générée. Je vois une belle histoire de famille. Je vois un projet rassembleur.
Je l’adore, mon centre, et j’en suis fière. Ça n’a pas été facile, mais ça a certainement valu le coup. Je recommencerais sans hésiter… ou presque !
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