La fois où… j’ai fait du télétravail à l’hôpital.
Quand on choisit d’être entrepreneure, on choisit aussi le mode de vie qui l’accompagne. Ça n’a jamais été aussi vrai que lorsque mon petit Thomas est venu au monde !
C’était en 2016, à peine quelques semaines avant qu’on commence la construction du centre. Après un accouchement difficile qui s’est terminé en césarienne, il y a eu de petites complications. Mon bébé devait être sous surveillance constante et, au total, je suis restée cinq jours à l’hôpital.
Durant mon séjour prolongé à l’hôpital, j’étais malheureusement en pleine période de paie. Et mon comptable m’a téléphoné à plusieurs reprises pour me demander si j’allais lui transmettre les informations nécessaires à temps. Sinon, les filles allaient recevoir leur paie en retard…
Je venais tout juste de subir une opération, j’allaitais Thomas et il nécessitait des soins en continu. J’étais complètement déboussolée.
Entre deux boires à la pouponnière, je retournais à ma chambre en fauteuil roulant. Ça me paraissait si loin chaque fois ! J’y comptabilisais les heures et les commissions de chaque fille. À l’époque, mon équipe était constituée de massothérapeutes et d’esthéticiennes ; je n’avais pas encore d’adjointe ni même de réceptionnistes. Alors, je m’occupais de toute la paperasse.
Je me mettais une pression énorme. Je me sentais tellement mal à l’idée que mes employées reçoivent leur paie en retard. Finalement, je ne sais pas comment j’ai fait, mais j’ai réussi à tout envoyer, trente minutes avant qu’il ne soit trop tard.
J’ai cette tendance à vouloir tout faire moi-même. Par exemple, une semaine avant mon accouchement, j’étais en plein déménagement, mais — surprise ! — les contractions s’étaient mises de la partie. J’ai demandé à mon médecin de les ralentir pour ne pas avoir à déranger mon entourage avec le déménagement. Ça a fonctionné, sauf qu’au lieu de les arrêter, ça les a espacées dans le temps… et elles ont duré une semaine et demie. J’ai donc fait mes boîtes, nettoyé la nouvelle maison et déménagé avec des contractions en bonus.
Heureusement, j’ai appris à déléguer depuis !
Avec du recul, je réalise que je me suis imposé un immense stress qui n’était peut-être pas aussi nécessaire que je le pensais. Je jonglais avec les hormones, un bébé naissant fiévreux et une entreprise grandissante. Je suis certaine que les filles ne m’en auraient pas voulu si elles avaient reçu leur paie avec quelques jours de retard.
Mes employées sont là pour les clientes tous les jours. C’est mon devoir de m’assurer qu’elles évoluent dans les meilleures conditions. Même si ça inclut de comptabiliser leurs heures entre deux allaitements ! On est là les unes pour les autres et c’est ça, la grande famille Pure Beauté.
Pour d’autres exemples de notre belle complicité au quotidien, allez jeter un coup d’œil à notre Instagram !
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